Dans le Terminal T2B, ce cheval, signé Fernando Botero est devenu un point de rendez-vous pour les voyageurs qui retrouvent leurs amis. Il est là depuis les Jeux Olympiques de 92.
C’est la deuxième oeuvre de l’artiste colombien présentée à Barcelone, l’autre étant Le Gat (le Chat) que l’on trouve au bout de la rambla del Raval.
Fernando Botero est en avril 1932 à Medellín en Colombie. En 1944, à la demande d'un oncle, qui n'imaginait pas que sa véritable vocation était la peinture, il fréquente l'école de torero de la Plaza de la Macarena à Medellin. Peu doué pour la tauromachie, il quitte l’école, mais c’est lors de cette période qu’il fait son premier travail, une aquarelle représentant un torero. Botero a fait sa première exposition dans sa ville natale (Medellín) en 1948.
En 1952, avec de l'argent reçu pour la vente de certaines de ses œuvres, Botero vient en Europe d'abord à Barcelone puis mis à Madrid, où il s’inscrit à l'Académie Royale d'Art à San Fernando.
En 1953, à Florence, la lecture de “Les peintres italiens de la Renaissance” de Bernard Berenson et la vision du diptyque de Paolo Uccello “la bataille de San Romano” dans la Galerie des Offices sera décisive pour son expérimentation avec le volume dans la peinture, en particulier la notion de « valeurs tactiles » et tridimensionnalité que Berenson attribue à Giotto et Uccello dans son ouvrage.
En 2007 la ville de Berlin lui a organisé une superbe exposition justement nommée "Botero in Berlin".