S’il y a un livre à lire à Barcelone, c’est bien La cathédrale de la mer, cette fiction très bien documentée ajoutera une couche historique et palpitante à votre visite.
Ce bouquin, pourtant paru en 2006, je ne le découvre qu’ajourd’hui et c’est tant mieux, car si j’en avais entendu parlé au moment de sa parution, la critique qui aime bien tout ranger dans des petites boîtes, m’en aurai détourné.
En effet, la critique en question le compara tout de suite avec le livre de Ken Follet, Les piliers de la terre. Que j’ai lu et aimé, mais l’idée de lire ce qui semblait être une copie ne m’aurait pas tenté.
Pourtant La cathédrale de la mer n’est pas une copie, même si l’on y évoque la construction au XIVè siècle de la basilique de Santa María del Mar à Barcelone croisée avec la vie de son héros Arnau Estanyol, le style est différent, plus latin, plus proche aussi.
Cette comparaison idiote se retrouve aussi sur le plan marketing puisque qu’on apprend dans une revue professionnelle qu’en 2007, La cathédrale de la mer s’est plus vendu que les Piliers de la Terre qui arrive en deuxième position… mais qui a été publié en 1989, ce qu’oublie de mentionner la revue, qui ajoute qu’en troisième on trouve le Da Vinci Code (publié en 2003).
Premier roman d’un avocat, Ildefonso Falcones, qui a mis 4 années pour l’écrire, se lit malheureusement beaucoup plus vite tellement il est prenant, à la fin j’en aurais bien repris quelques chapitres.
Ca tombe bien il a écrit la suite dans Les héritiers de la terre.
Quatrième de couverture de la cathédrale de la mer
14ème siècle. La ville de Barcelone est à l’apogée de sa prospérité ; elle s’est élargie vers la Ribera, l’humble quartier des pêcheurs, dont les habitants décident de construire, avec l’argent des uns et les efforts des autres, le plus grand temple marial jamais connu : Santa Maria de la Mar.
Une construction parallèle à l’histoire mouvementée d’Arnau, un serf de la terre qui fuit les abus de son seigneur féodal et se réfugie à Barcelone, où il devient un citoyen et, avec cela, un homme libre.
Le jeune Arnau travaille comme contremaître, débardeur, soldat et changeur de monnaie. Une vie laborieuse, toujours sous la protection de la cathédrale de la mer, qui le fera passer de la misère du fugitif à la noblesse et à la richesse. Mais cette position privilégiée s’accompagne de la jalousie de ses pairs, qui ourdissent une sordide conspiration qui met sa vie entre les mains de l’Inquisition…
La cathédrale de la mer est une intrigue dans laquelle loyauté et vengeance, trahison et amour, guerre et peste s’entremêlent dans un monde marqué par l’intolérance religieuse, l’ambition matérielle et la ségrégation sociale. Tout cela fait de cette œuvre non seulement un roman captivant, mais aussi la plus fascinante et ambitieuse reconstitution des lumières et des ombres de l’ère féodale.