Barcelone change et se gentrifie, les habitants d’origine sont repoussés à sa périphérie, et même des quartiers, que les Américains appelaient des “No Go Zone”, comme le Raval, deviennent acceptables, puis hyperbranchés, même si le mot branché n’est plus branché. La disparition des habitants est accompagnée par la transformation physique de ces quartiers, notamment, les magasins qui souvent gardent leur apparence, mais dont les contenus correspondent mieux à cette nouvelle clientèle, Bio, vegan, raw, Fair, Paleo, Craft Bier. Des magasins dont la culture est à milles lieux de cette culture catalane revendiquée si fort, elle serait même à l’opposé.
Jean-Paul Salomez, documente ce changement en s’intéressant à l’aspect typographique de ces vitrines. Nous présentons ici quelques-unes de ses photos.